PROJET "APPUI AU DÉVELOPPEMENT DE L'APICULTURE EN FAVEUR DES PERSONNES VIVANT AVEC HANDICAP, EN PARTICULIER LES ENFANTS ET LES FEMMES EN TERRITOIRE D'IDJWI"

Retrouvez le rapport de ce projet, réalisé en partenariat avec l’association Apiflordev et soutenu par la Métropole de Lyon : Rapport du projet Idjwi phase 1 


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SS
Village Florissant
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UNAH organise une collecte de fonds en faveur des enfants du village d’Irambo, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu, en République Démocratique Congo.

Au cours de sa mission de mise en place d’une cantine scolaire dans le village d’Irambo à Kalehe, en faveur de 75 enfants en 2020, Mme Alliance HERI, présidente d’UNAH, a constaté qu’il en fallait encore un peu plus pour les 300 petites bouches à nourrir. Nous avons déclenché une action de solidarité internationale ici pour ce projet d’espoir et d’avenir. UNAH, association française et UNAH-RDC, ont bénéficié d’un soutien de la part du Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues des Migrations (FORIM), avec un fond de l’Agence Française pour le Développement (AFD) pour réaliser ce projet en 2020.

  • La crise de la COVID-19 a révélé d’autres besoins et beaucoup plus d’attentes. La faim, la misère et la non-scolarisation persistent dans cette région. Aujourd’hui, l’association veut réaliser un projet nécessitant 140 000 € pour le lancement d’un village pilote appelé « Village Florissant-Village Lumineux » qui fera participer la plus grande partie de la communauté à la prise en charge des enfants en situation de grande pauvreté dans ce village.

Il est prévu des activités agricoles, d’élevage et de transformation sur deux ans. C’est pour cette raison qu’UNAH vient solliciter auprès de son public un soutien d’au moins 20 000 € pour accompagner ce projet et permettre sa réalisation. Grâce à vos contributions, les organismes que nous avons sollicités pour ce projet seront plus à l’écoute pour le soutenir. Nous comptons sur vous !

DISTRIBUTION DE MASQUES : FAIRE FACE À LA CRISE SANITAIRE

« Une action de solidarité mais aussi de citoyenneté », telles ont été les paroles de la directrice générale d’UNAH, au cours d’une activité de distribution de masques auprès de personnes vulnérables. Comme l’expression « lier l’utile à l’agréable », l’action de développement se lie à celle de solidarité. C’est en ce sens qu’UNAH répond, avec ses moyens de bord, à la localisation des objectifs de développement durable liés à la santé, à la protection de enfants, à l’accessibilité aux soins et à l’égalité de chances, ainsi qu’aux partenariats, afin de répondre de manière efficace et rapide à cette situation. 

Comment s’unir pour l’avenir de notre humanité ? Cela se traduit certes par la contribution et par la participation aux actions de développement en faveur des personnes vivants en situation de vulnérabilité, mais également à celle de protéger ces personnes quand il le faut.

  • UNAH se présente aujourd’hui comme lanceur d’alerte aux organisations de la société civile, aux gouvernements à des échelles différentes afin de porter une attention particulière aux personnes qui ne sont pas capables de se procurer ce masque obligatoire, tel que l’indique le gouvernement aujourd’hui. Nous voulons nous joindre à cette action du gouvernement pour ainsi apporter notre pierre à l’édifice en pensant aux laissés pour compte. Impossible de se protéger quand le petit voisin court les rues à longueur de journée le nez en l’air exposé et exposant ceux et celles qu’il côtoie. Il est aussi question de venir donner un coup de pouce aux mamans démunies appelés « maman cargo », qui, à longueur des journées, arpentent rues et ruelles pour trouver un gagne-pain pour leurs enfants. Nous pensons que les personnes du troisième âge défavorisées sont également notre cible.

Notre message est d’abord sensibilisateur, puisqu’à côté des masques, d’autres problématiques se posent pour ces personnes, qui doivent comprendre l’importance de ce masque à porter au quotidien quelque soit leur situation. Nous nous joignons aux actions déjà effectuées dans ce secteur, et nous souhaitons être entendus par tous ceux et celles qui pourraient reproduire les actions d’UNAH à travers le monde. Voir même, se joindre à nous pour le faire ensemble. Nous sommes une organisation décloisonnée et privilégiant la collaboration et le travail d’équipe. Nous n’avons pas beaucoup de moyens, les moyens utilisés sont ceux que les membres de nos équipes mettent en place et nous savons que chaque personne sensibilisée à cette cause peut en faire sienne. Nous ne sommes pas épargnés, mais nous pouvons aider une personne vulnérable aussi à être protégé.

C’est un acte solidaire mais aussi citoyen. Un cri d’alarme pour les plus démunis.

Nous proposons nos masques à un prix abordable de 1500 FC, tout en sachant que si vous achetez un masque vous donnez la possibilité à un enfant en situation de vulnérabilité à en recevoir. Ce prix est certes symbolique et peut appeler aux donations pour appuyer nos actions. Par cette occasion nous remercions l’équipe tout entière impliquée dans cette action, qui non seulement donne de son temps bénévolement mais aussi de son énergie et contribue financièrement pour porter ensemble cette action.

Nous remercions aussi l’équipe de western union vers la place de la paix qui a permis à trois enfants d’en recevoir ce mardi 14 avril 2020. Nous remercions le 1er président de la cour militaire de Bukavu, Mr Innocent Mayembe, de s’être donné la peine de nous recevoir et permettre par ce fait à 20 enfants en situation de rue d’obtenir gratuitement des masques. Nous remercions les médias de la place qui nous ont accueilli et accompagnés pour couvrir nos actions à ce stade afin de porter ce message au plus niveau : radio star, canal futur. Nous invitons les autres médias de se joindre à notre action cette semaine. Seul on va vite, mais ensemble on va loin. Impossible de dire que nous ne pouvons rien faire en ce temps. Que nous sommes uniquement une organisation pour le développement durable.

Nos bénéficiaires directs et indirects que nous souhaitons autonomiser économiquement et socialement parlant, doivent remplir une condition préalable : rester en vie. Pour y parvenir, nous nous joignons à la sensibilisation et aux actes barrières pour stopper la COVID-19. Porter un masque ne limite pas simplement le virus, puisque dans des milieux pollués et remplis de poussières, il n’y a pas que la COVID-19 qui existe. 

Nous sommes les initiateurs de l’idée, en pensant aux enfants des rues qui ramassent des masques jetés, aux femmes cargo sans ressources et faisant tout pour masquer drôlement leurs petits nez cachés sous un gros sac de braises ou un bassin de bananes, des personnes âgées laissées pour compte, des mendiants sans sous étalés aux bords des rues et ruelles faisant la manche.

Alors non, il n’y a pas que la COVID-19, il existe d’autres problématiques qui terrassent l’humanité. Mais à ce stade, nous devrions prendre conscience de la grandeur ou de la petitesse de notre humanité pour parvenir à sauvegarder notre humanité, tous ensemble. Cela veut dire que ces actions ne sont possibles que si vous et nous joignons nos forces et conjuguons ensemble vers un avenir que nous nous aurons choisi et tracé. La COVID-19 est une réalité qui devrait nous faire prendre conscience de la décadence du genre humain si celui-ci reste dans son individualité. Ici ou ailleurs, nous sommes citoyens et citoyennes du berceau qui nous a vu naître, et de celui qui nous a permis d’exister. Nous prendrons soins des nôtres si nous nous considérons appartenir à ce monde, à cette humanité qui s’écroule face à cela. Nous avons considéré que ceux et celles qui ont précédé nos actions, quel que soient les axes pris, sont des héros face à cette maladie. Ne nous décourageons pas et surtout soyons heureux et heureuses d’aider les autres personnes à rester en vie.