NOS VALEURS

En tant qu’association de solidarité internationale pour le développement durable, UNAH s’est donné pour mot d’ordre : « mobiliser des ressources nécessaires pour coordonner les actions des acteurs et partenaires locaux et internationaux afin de permettre une prise en charge holistique et un accompagnement intégral de l’enfant ». UNAH s’intéresse aux actions de solidarité, de développement, de formation, d’éducation, d’intégration sociale en faveur des enfants en situation de vulnérabilité dans le monde en général et en Afrique en particulier. Il s’agit des enfants fortement atteints par les conséquences de conflits armés qui ont bouleversés la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda au cours de deux dernières décennies. Ces enfants, particulièrement victimes de la violence sexuelle de manière directe ou indirecte, et des maux avoisinants (la famine, l’analphabétisme, la grande pauvreté, la stigmatisation, le handicap, diverses maladies), sont la plupart de temps victimes du rejet social et de l’abandon familial.

NOS MISSIONS

Des points focaux ont été installés en Ouganda et au Burundi, des partenariats créés au Rwanda et une antenne mise en place en République Démocratique du Congo. Depuis 2016, le territoire sur lequel l’association concentre son action correspond aux territoires situés à l’Est de la République Démocratique du Congo. Il s’agit du Sud et du Nord Kivu. Ces provinces ont été bouleversées par les actes de viols et de violences sexuelles, en période de conflits armés, sur les femmes et les enfants. Lorsque nous parlons de « victime du viol » ou de la « violence sexuelle », nous désignons tout enfant qui, d’une manière ou d’une autre, a été atteint de près ou de loin par les conséquences de ces actes. Cette notion implique la victime directe et la victime indirecte. Ces actes induisent de lourdes conséquences sur ces enfants, ainsi que sur leur entourage. La 1ère conséquence du viol/de la violence sexuelle est le rejet social et l’abandon de la victime par sa famille. Le viol reste aujourd’hui encore un sujet tabou pour beaucoup de régions qui, malheureusement, se fient aux pratiques traditionnelles, religieuses et sociales rétrogrades et ne favorise pas la résilience de la victime. Cette conséquence peut en appeler à une autre plus virulente : c’est celle de la « victime – bourreau ». Le risque énorme est celui de voir la transformation de la victime en bourreau : c’est le cas des enfants soldats, des enfants violés-violeurs, des délinquants-criminels qui se vengent à leur tour sur la société, dont les blessures sont restées béantes et douloureuses.

Notre mission est de former les professionnels, sensibiliser les communautés rurales et urbaines, les familles, et les associations qui sont proches de ces enfants pour faciliter leur résilience et leur intégration sociale.

UNAH offre une opportunité aux étudiants en fin de cycle académique de pouvoir passer deux mois d’apprentissage sur des missions polyvalentes et transversales, à savoir la maîtrise du fonctionnement associatif, la gestion des projets, ou la participation active aux activités de rayonnement de l’association.

EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

La première action de l’association a été réalisée en 2010 dans la ville de Bukavu, au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, suite au constat de la persistance de l’insécurité au sein de ce pays après le constat de la persistance. Cette première action fut une pièce de théâtre intitulée « Après 50 ans d’indépendance », conçue et écrite par la fondatrice d’UNAH, Heri Alliance. Elle relate ce que les enfants subissent lors des conflits armés et dans la période post-conflit. En effet, les enfants, laissés pour compte, se transforment en « kadogo, fenders », ou « voleurs à mains armées », et grandissent sans repères. Cette pièce démontre la manipulation faite sur les enfants victimes des conflits armés, leur enrôlement dans des factions armées, le massacre des familles, le viol, les pillages, etc.